Historique de la base de données IDL

Dans sa première version, lancée en 2010, IDL ne comportait que les décès de supercentenaires (110 ans ou plus). Les données ainsi collectées ont été utilisées pour rédiger « Supercentenarians », la première monographie sur les supercentenaires, publiée en 2010. Il est apparu que si ces données permettaient de grandement améliorer la connaissance de la mortalité après 110 ans et de fournir une estimation relativement fiable de l’espérance de vie à 110 ans, elles ne suffisaient pas à combler le gap entre les âges les plus élevés où les données ordinaires suffisent à fournir une bonne mesure de la mortalité. Il a donc été convenu d’étendre la base aux décès survenus entre 105 et 110 ans, les « semi-supercentenaires ».

La version actuelle de IDL comprend donc non seulement la majorité des données précédemment publiées, ainsi que les nouvelles données collectées lors de mises à jour successives, mais aussi, pour un certain nombre de pays, les mêmes informations pour les semi-supercentenaires. En revanche, en 2020 les données de certains pays, comme l’Italie ou le Japon (une partie) ont été provisoirement retirées d’IDL pour diverses raisons.

IDL offre actuellement des informations sur les supercentenaires pour 13 pays (11 pays européens plus les États-Unis, le Japon et une province canadienne, le Québec). Les données sur les semi-supercentenaires y sont disponibles pour 10 pays, la Finlande, la Suède, l’Espagne et le Japon n’en faisant pas encore partie.

Toutes ces informations sont fournies par des contributeurs nationaux qui en assurent au préalable la validation conformément au protocole adopté collectivement. IDL veille à garantir la confidentialité des données. Toutes les informations individuelles sont rendues anonymes et aucune information sur l’identité d’un individu n’est mise à disposition. IDL fournit des données à des fins de recherche. Ces données sont téléchargeables gratuitement. Les conditions d’utilisation sont précisées ici.